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Limite des connaissances archéologiques

Les reconstitutions de l’habitat et de l’économie néolithiques sont basées sur les résultats des fouilles de sites où les données archéologiques peuvent parfois être abondantes (sites palafittiques) ou à l’inverse très maigres, c’est le cas de certains sites lacustres très érodés ainsi que la plupart

des habitats terrestres qui demeurent

très mal connus.

De plus, les sites palafittiques, bien que très riches en vestiges archéologiques, n’ont souvent pas été fouillés de manière exhaustive. Dans l’état actuel des connais-sances, il s’avère donc difficile de proposer une vision fidèle de la vie au Néolithique, et les reconstitutions se basent souvent sur des hypothèses.

Le développement de la dendrochronologie ainsi que l’évolution des techniques de fouilles subaquatiques ces dernières années permettent de mieux saisir la durée d’occupation des sites ainsi que l’évolution des reconstructions au sein d’un même village. Les recher-ches en archéobotanique et en archéozoologie ont également grandement contribué à la connaissance du Néolithique en fournissant des données sur l’évolu-tion de la faune et la flore et leur transformation liée à l’impact humain. L’expérimentation archéologique apporte également une meilleure compréhension des techniques et des matériaux employés et permet d’é-tayer ou d’éliminer certaines théories. C’est égale-ment un excellent moyen de transmettre les connais-sances scientifiques au grand public par le biais d’ani-mations, de reconstitutions et d’expositions.

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