Les fouilles des stations littorales ou en milieu humide ont permis de prélever quantité de vestiges mobiliers et immobiliers façonnés dans une variété très large de matières premières minérales, végétales et animales qui s’y conservent particulièrement bien. Il est souvent possible de déterminer la provenance des matières utilisées et on peut distinguer, pour certains types d’objets, les ressources locales, régionales et distantes, ce qui permet aussi de brosser un tableau général des réseaux économiques probables.

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Si la pierre n’est pas utilisée dans nos régions comme matériau de construction à proprement parler, elle est utilisée pour confectionner de nombreux d’outils. D’autres matières minérales sont exploitées abon-damment, notamment l’argile et les sables qui permettent la confection de poterie, le crépissage de parois en torchis ou l’aménagement de soles pour les foyers.

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Les végétaux sont abondamment exploités. Les res-sources forestières sont transformées en éléments de construction pour les habitats, mais aussi en com-bustible, en manches divers, en fibres tressées, en li-tières, en fourrage, etc. L’écorce est utilisée pour fa-briquer des boîtes et les végétaux deviennent des toitures, des vêtements imperméables, des chapeaux, des lanières et des cordages. Les produits agricoles végétaux forment non seulement une base alimentaire planifiable, mais leurs sous-produits ou déchets trouvent aussi quantités d’exploitations utiles. Le lin est cultivé pour fabriquer des fibres qui seront tissées, ou encore la paille qui entre dans la composition du torchis.

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Les produits d'origine animale permettent de s’ap-provisionner en fourrures, en peaux, en matières dures animales diverses (bois de cervidé, corne, os, dent) et en fibres animales (tendons, laine). Ces produits permettront la fabrication de vêtements, outils, armes, parures, etc.